lundi 2 janvier 2012

"L'aguardente de la veille me brûlait encore la gorge."



















Une fois n'est pas coutume, je parle bédé ici. Je viens de lire Portugal de Pedroza, ainsi qu'une partie des transmetropolitan de Warren Ellis et Darick Robertson. Le portugal, c'est magnifique, surtout trèèès bien découpé, trèèès bien cadré. Chapeau, graphiquement, le mec montre ce qu'il sait faire, bravo l'artiste. Mais putain ce que c'est inintéressant. Pfouuu j'avais pas ressenti ça depuis un américain en balade de thompson. 250 pages le coco, mais merde, Simon fait des crises d'angoisse, Simon va au mariage, Simon se pose des questions existentielles. Boapfouu, comme c'est poussif, alors oui, ok, il sais dessiner, bravo. C'est l'album exutoire, un truc comme ça, cool pour l'auteur. De l'autre côté, on a un comics sur un journaleux odieux et cynique, qui fait tomber des présidents américains par ses critiques cinglantes le tout dans un avenir proche. Ici, les dialogues sont pile poils, l'intrigue est ultra bien fagotée, c'est drôle, grinçant, touchant parfois. Le dessin est au service de l'histoire, c'est bien comme ça. Alors ok, ce n'est pas du tout le même genre d'histoire, je compare ce qui devrait pas l'être, peut-être, mais je sais pas, j'ai comme un stress quand je lis les deux, fallait que je m'énerve. Désolé pour le pavé Renartien, je le ferai plus.
ha et le titre de ce post, c'est une phrase du Portugal.

3 commentaires:

  1. Ah ah ah, quelle patte aujourd'hui !

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  2. j'ai pas lu Portugal, faut dire que ses derniers albums étaient tellement nazes et mièvres de bons sentiments, à en faire dégueuler.

    Je le lirai bien, si la Bd venait à m'intéresser un jour ;)

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  3. transmetropolitan c'est bien couillu comme on aime
    d'une manière les auteurs de bd qui racontent leur life ça donne souvent des trucs un peu pompeux (gnagnagna ma femme à le sida, bloubloublou mon frère est épileptique)

    conclusion vive les coup de couilles dans les pompes

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